Noah est mon petit-fils né en Septembre dernier. Comme chacun de mes petits-enfants, il a droit à sa couverture, son plaid, ce que dans la famille on appelle "une pessugue"; L'histoire de ce nom curieux est trop longue pour que je la raconte ici, mais je   peux vous montrer celle que je viens de terminer pour Noah.

Au début, un plaid et 8 modèles à broder sur les 38 carrés en les répartissant et répétant selon un modèle de la Compagnie des ouvrages. Mais au bout des huit carrés, une folle envie de créer un modèle unique en choisissant de ne pas répéter les carrés mais trouver des motifs différents pour chacun des carrés suivants. Je n'avais pas mesuré vraiment l'ampleur de la tâche, mais j'en suis venue à bout et je n'en suis pas peu fière !!!

Je ne sais quand je pourrai la porter à Noah (il habite Copenhague) et j'ai hâte d'aller le voir "en vrai" puisque je ne le connais que par écran interposé... Vivement la fin du confinement !

A peine reçu la grille de Faby Reilly pour le mois d'avril dans son SAL "Anthéa", j'ai repris mon aiguille.... Il faut dire que la situation de confinement dans laquelle nous vivons actuellement incite à s'occuper.... Donc, je brode encore plus que jamais....

C'est fait. Les violettes d'Avril ont fleuri...

 Malgré la timidité qu'on leur attribue  et leur discrétion, dans les sous-bois, elles ont, elles aussi,inspiré les poètes :

Sous sa fine tige en houlette,

La violette

Tremble dans l'herbe du bois vert,

Le cœur ouvert.

Elle a comme âme une odeur douce,

comme la mousse

D'où son rêve silencieux 

S'élève aux cieux.

Ton secret, rêveuse divine, 

Je le devine :

C'est que le soleil et l'amour

Sont de retour.

                                       Emile Blémont (Chanson Fleurie)

                                                                          1839-1927

Le mois de Mars s'est enfui et je n'avais toujours pas achevé mon ouvrage du "SAL Anthéa" de  Faby Reilly. Ce fut fait le jour ou Faby nous proposait la grille suivante.... Juste à temps !

En brodant, je n'ai cessé de me répéter ces quelques vers de William Wordsworth, appris quand j'étais en 4ème... autrement dit du temps des dinosaures !!!

I wandered lonely as a cloud.

 That floats on high over vales and hills,

. When all at once I saw a crowd,.

A host, of golden daffodils.

Je me promenais solitaire comme un nuage

Qui flotte  haut, par-dessus vallées et collines 

Quand tout à coup j'ai vu une foule,

Une armée  de jonquilles d'or. 

Et il est vrai qu'il est difficile d'imaginer le printemps en Angleterre sans cette splendeur dorée.

Voici plus modestement les miennes...

C'est un si beau message du printemps...

Un peu de broderie traditionnelle pour changer du point compté... 

J'avais été très attirée par ce modèle de DMC à cause des teintes de fils utilisés et des entrelacs de branches de chèvrefeuille... Petite Madeleine de Proust, j'ai eu la sensation de respirer encore le parfum entêtant de celui qui grimpait le long du mur de la maison familiale lorsque j'étais adolescente...

Et un UFO (UFO ce sont des ouvrages non terminés, laissés de coté, pour les non - initiés) de moins dans le panier à ouvrages....

Le titre peut paraître surprenant, mais en fait c'est la deuxième fois que je brode ce modèle de Brenda Keyes. Il plaisait beaucoup à quelqu'un et je ne pouvais pas me séparer de mon exemplaire que j'aimais beaucoup. Il trônait sur le piano dans notre maison du Luberon .

Plus de piano, ni de maison dans le Luberon, mais je tenais à garder mon sampler. 

Alors j'ai repris mon aiguille, une toile Murano de Zweigart marbrée et mes fils....

Et voilà. Le tableau encadré est parti chez son destinataire .... et est mal arrivé : le cadre était en miettes.

Pour ce qui est de la qualité des photos, je ne réponds que de la première... Et si je me plains auprès du 2ème photographe, il me dira qu'il a acheté un téléphone qui accessoirement permet de prendre des photos et non un appareil-photo qui peut être utilisé comme téléphone. Il a raison... Quoique ....  Comme téléphone , il n'est guère performant non plus....