• C'est comme pour le vélo : ne pas abandonner à la première difficulté ...

    Alors on reprend le cutter ( J'ai moins peur...), le plioir et la colle...

    It's like biking: do not give up at the first hurdle ...
    So I took the cutter (I'm less afraid ...), the bone folder and glue ...

    E 'come la bicicletta: non rinunciare al primo ostacolo ...Così ho preso il cutter (ho meno paura ...) e tutta l'attrezzatura
     
     

    du skivertex violet :

    Courage, on continue ...

    Un papier avec la fleur de chez nous, la lavande

    Courage, on continue ...

     et une boite toute simple pour ranger mes fils à broder...

    Courage, on continue ...

    La prochaine fois, je m'attaque à un modèle plus complexe...

    Next time I'll try a more complex model ...

    La prossima volta provo un modello più complesso ...

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  • Avant l'effort, le réconfort d'un petit "George" dans une tasse Van Gogh, pour m'attirer la bienveillance de Bernie et des Pays-Bas tout entiers

    Cartonnage, troisième et dernier épisode...

    Et j'attaque !

    Je coupe, je colle, je passe le plioir, je remborde, je mets sous presse, je fais sécher et à nouveau je coupe, je colle, je passe le plioir, je... et tout se passe merveilleusement bien...

    Je peux enfin vous présenter ma boîte :

    Cartonnage, troisième et dernier épisode...

    Cartonnage, troisième et dernier épisode...

    Cartonnage, troisième et dernier épisode...

    Alors, Bernie, qu'est-ce que tu en dis ?

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  • Cartonnage infernal, le retour...

    Bernie m'avait conseillé d'arrêter de lorgner vers la tarte tropézienne et de finir ma boîte. J'ai obéi, mais qu'à moitié, à ma grande prêtresse...

    Je n'ai plus lorgné vers la tarte et pour ne pas être tentée de la regarder, ... ben, je l'ai mangée ! De toutes façons, si je ne l'avais pas fait, c'est Dear Husband qui....

    Pour la finition de la boîte...j'ai un peu suivi ses conseils mais je n'ai pas terminé...

    La journée a été un peu moins catastrophique qu'hier ... Quoique...

    J'ai quand même connu des sueurs froides... Mais plus sûre de moi, j'ai utilisé "mon ami, le plioir" et mon ennemi , le cutter, sans trop d'angoisse.

    J'ai tout de même réussi un exploit : projeter sans le vouloir "une oreille de souris" (le découpe d'un angle) dans mon pot de colle, et ce par deux fois ! J'aurais voulu le faire, que je n'y serais jamais parvenue...

    Cartonnage infernal, le retour...Cartonnage infernal, le retour...

    J'ai repêché les deux, j'ai lavé mon plioir qui avait servi de canne à pêche (Pardon, Bernie, je ne le ferai plus !), éloigné le pot de colle et décidé de tenir le coin pour le découper sans le projeter je ne sais où.

    Le " bullage", opération qui ne consiste pas à rester à se tourner les pouces, mais à revêtir l'objet de carton bulle pour camoufler les imperfections a été fait, en compagnie de mes trois mentors :

    D'abord Bernie que j'imaginais me répétant : "Le plioir, mon ami, le plioir" ou bien "La colle, toujours sur le support le plus lourd"....

    Ensuite, Alphonse, un vieil ami du temps de mon activité de professeur de français , locataire d'un moulin de Provence bien connu, Monsieur Daudet... Souvent étudié en classe de sixième notamment pour un texte de son "Petit chose"  :

         " Ce n'était pas seulement ma blouse qui me distinguait des autres enfants. Les autres avaient de beaux cartables en cuir jaune, des encriers de buis qui sentaient bon, des cahiers cartonnés, des livres neufs avec beaucoup de notes dans le bas ; moi, mes livres étaient de vieux bouquins achetés sur les quais, moisis, fanés, sentant le rance ; les couvertures étaient toujours en lambeaux, quelquefois il manquait des pages. Jacques faisait bien de son mieux pour me les relier avec du gros carton et de la colle forte ; mais il mettait toujours trop de colle, et cela puait. Il m'avait fait aussi un cartable avec une infinité de poches, très commode, mais toujours trop de colle."

    Je vous jure que j'entendais Alphonse me susurrer à l'oreille : "toujours trop de colle, toujours trop de colle..."

    Et enfin ma mère, qui me répétait souvent dans mon enfance : "Calme-toi, tu t'énerves et tu bousilles tout..." et qui semblait veiller sur mes efforts, elle aussi...

    Enfin , j'ai avancé et la boite repose au séchage avec son extérieur en Skivertex bordeaux - il a bien fallu choisir la couleur....- et son intérieur en papier "génial" : non, il n'a rien d'extraordinaire, même s'il me plaît beaucoup... Mais mon beau-frère préféré mérite bien une boîte avec un intérieur "Léonard de Vinci", ce génie :

    Cartonnage infernal, le retour...

    L'intérieur du couvercle est prêt mais j'ai tout arrêté quand j'ai réalisé que, pour mettre des coins dorés,  

    1- il me fallait d'abord les retrouver, car je ne sais plus où je les ai rangés ....

    et 2- que ma boite devait être une boîte-livre... et que je n'avais pas préparé le couvercle complet... Mes nerfs à vif étaient incapables de supporter une nouvelle séance de cutter...

    Cartonnage infernal, le retour...

    Voilà, j'ai rangé (partiellement) mes outils, j'ai éteint, renvoyé Bernie, Alphonse et Maman se reposer et promis de terminer ma boite demain... si je parviens à conserver tous mes doigts dans la phase de découpage qui m'attend...

     

     

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  • J'ai promis, l'hiver dernier, à mon beau-frère préféré , une boite pour ranger les couteaux qu'il fabrique... et son anniversaire approche, il est temps que je m'y mette. Il me reste une semaine devant moi, la reine de la procrastination, ("Tu procrastines, Christine", refrain publicitaire connu). Je ne peux plus tergiverser.

    Préparation : je sors mon matériel et les matériaux choisis depuis au moins six mois: papier joliment décoré, skivertex* bordeaux et brun( j'hésite encore sur le couleur), colle, pavé de lissage, plioir.... Ne pas oublier "mon ami le plioir", comme dit Bernie, le cutter, mon cauchemar, celui-ci !!!.

    Je suis née à l'époque où la technologie ou l'éducation manuelle et technique  n'était pas enseignée au collège: j'ai appris, moi, la couture rabattue, le surjet et l'ourlet en angles pendant les cours de couture de la Truffe, notre professeur ( Paix à son âme!...).

    Donc, je ne sais pas très bien me servir de cet engin de malheur qu'on nomme "cutter" et c'est chaque fois ma hantise quand il me faut l'utiliser.

    Bref, je me lance et j'étale tout sur ma grande table.

    J'ai choisi un kit "tout prêt"... Enfin, tout prêt, n'exagérons pas !

    En fait, le "kit" contient les pièces de carton gris pré-découpées pour m'éviter une crise de nerfs...

    Je me repasse la vidéo de Bernie (https://www.youtube.com/watch?v=ovQuyETORiQ) et je commence.

    Je commence à tracer toutes les pièces nécessaires et là, le cauchemar débute. La feuille de skivertex est trop courte de 0,5 cm. 5 millimètres qui manquent pour le pourtour extérieur...

    Panique ! Qu'est-ce que je fais ? Pas question de rajouter une bande... Je vous passe mes angoisses. Je saute sur l'ordi et tente d'envoyer une question à la grande prêtresse du cartonnage, Bernie, loin , là-bas, dans les Pays-Bas.

    Réponse instantanée : elle me redemande mon numéro de téléphone, me rappelle aussitôt, calme mes angoisses et me donne la solution aussitôt. On papote un moment, puis je la laisse travailler. Elle est en plein boum, en ce moment, toute à la préparation de son prochain bouquin.

    Je reprends, finis de tracer mes pièces , souffre le martyr pour les couper (Ce damné cutter, je le hais ! et en plus, à cause de la lumière des ombres se projettent sur le papier et je vois mal les traits ), prépare les bandes de kraft et voici le grand moment : le collage des côtés sur la base.

    Et là, premier juron (je vous en fais grâce!). Rien ne va ! les côtés sont trop longs et ne s'adaptent pas au fond....

    C'est un modèle dont les côtés se collent "autour" de la base et non "dessus"...

    Bon! je ne vais pas me laisser déstabiliser. Je m'essaie à cette nouvelle technique , il faut bien s'adapter... Et j'échoue lamentablement. Les côtés de la boîte refusent d'adhérer, tombent lamentablement, mes doigts collent, le carton, pas...J'essaie de consolider avec les krafts, peine perdue... deuxième juron, troisième juron, bordée de jurons ....Bernie, arrête de glousser....

    J'abandonne !

    Ça m'apprendra à me prendre pour une pro...Je démonte tout, je nettoie et décide de suivre scrupuleusement les conseils de la grande prêtresse, quitte à devoir revoir les cotes des pièces et devoir utiliser l'affreux cutter pour les corrections.

    Je ré-attaque ; et là, miracle, la technique de Bernie fonctionne. Les côtés ne s'écroulent pas et j'ai encore dix doigts après l'utilisation du cutter...

    Bon, vite, passons aux bandes de kraft... Et là, nouvelle bêtise...

    ma découpe est très particulière...

    Je me lance... ou Pour distraire Bernie...

    Tout a l'air correct....

    sauf que dépliée, la bande est comme ceci :

    Je me lance... ou Pour distraire Bernie...

    alors qu'elle devrait être ainsi...

    Je me lance... ou Pour distraire Bernie...

    J'ai découpé le triangle dans le mauvais sens....

    Bernie, arrête de rire....

    Bon je recoupe....

    Résultat ? 

    Je me lance... ou Pour distraire Bernie...

    Perdu ! Un côté bien, un faux... Quand ça ne veut pas....

    Ranimez Bernie, elle a dû s'étrangler à force de se marrer....

    Bon, j'abrège ; je finis quand même mais je prends la photo d'assez loin... La prêtresse serait capable de déceler une erreur qui m'aurait échappée.

    Je me lance... ou Pour distraire Bernie...

    Bon, ce sera tout pour aujourd’hui ! J'ai ma dose...

    La suite ultérieurement...

    Je vais me retaper le moral avec ça :

    Je me lance... ou Pour distraire Bernie...

    Une tarte tropézienne qui m'attend au frigo...

    Me croirez-vous ? Je suis tellement épuisée nerveusement, je n'ai même pas eu le courage de la manger... mais maintenant.... je ne dis pas...

     

    Note pour les non-initiées : 

    * Le Skivertex est un revêtement synthétique qui imite la texture du cuir, utilisé pour les couvertures de livres et les reliures, et le cartonnage.

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  • Au pied du Lubéron (détail)
    Publié le 3 janvier 2011 par Stoune
    Décidément, la boîte que je destinais à ma soeur était vraiment trop mal fichue et j'avais trop honte... Je lui en ai refait une autre et je pense que j'ai eu raison, car la suivante, quoique imparfaite, est tout de même moins bancale . La voici : imitation cuir bleu et papier vénitien:

    Definitely, the box that I intended to offer my sister was just too damn bad and I was too ashamed ... I made her again an other one  and I think I was right : the next, though imperfect, is still less wobbly. Here it is : imitation blue leather and Venetian paper:
    Certo, la scatola che ho voluto dare alla mia sorella era troppo dannatamente male e mi vergognavo troppo ... Gli ho fato un altra e penso che avevo ragione : la prossima, anche se é imperfetta, è ancora meno traballante. Eccola: simil
    pelle blu
    e carta veneziana:

     

    Je persiste et signe ...

    Je persiste et signe ...

    Je persiste et signe ...

     

    Ma soeur était ravie de son cadeau.

    My sister was very happy with her gift.

    La mia sorella érà molto contenta del suo regalo.

     

     

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