• Cartonnage infernal, le retour...

    Cartonnage infernal, le retour...

    Bernie m'avait conseillé d'arrêter de lorgner vers la tarte tropézienne et de finir ma boîte. J'ai obéi, mais qu'à moitié, à ma grande prêtresse...

    Je n'ai plus lorgné vers la tarte et pour ne pas être tentée de la regarder, ... ben, je l'ai mangée ! De toutes façons, si je ne l'avais pas fait, c'est Dear Husband qui....

    Pour la finition de la boîte...j'ai un peu suivi ses conseils mais je n'ai pas terminé...

    La journée a été un peu moins catastrophique qu'hier ... Quoique...

    J'ai quand même connu des sueurs froides... Mais plus sûre de moi, j'ai utilisé "mon ami, le plioir" et mon ennemi , le cutter, sans trop d'angoisse.

    J'ai tout de même réussi un exploit : projeter sans le vouloir "une oreille de souris" (le découpe d'un angle) dans mon pot de colle, et ce par deux fois ! J'aurais voulu le faire, que je n'y serais jamais parvenue...

    Cartonnage infernal, le retour...Cartonnage infernal, le retour...

    J'ai repêché les deux, j'ai lavé mon plioir qui avait servi de canne à pêche (Pardon, Bernie, je ne le ferai plus !), éloigné le pot de colle et décidé de tenir le coin pour le découper sans le projeter je ne sais où.

    Le " bullage", opération qui ne consiste pas à rester à se tourner les pouces, mais à revêtir l'objet de carton bulle pour camoufler les imperfections a été fait, en compagnie de mes trois mentors :

    D'abord Bernie que j'imaginais me répétant : "Le plioir, mon ami, le plioir" ou bien "La colle, toujours sur le support le plus lourd"....

    Ensuite, Alphonse, un vieil ami du temps de mon activité de professeur de français , locataire d'un moulin de Provence bien connu, Monsieur Daudet... Souvent étudié en classe de sixième notamment pour un texte de son "Petit chose"  :

         " Ce n'était pas seulement ma blouse qui me distinguait des autres enfants. Les autres avaient de beaux cartables en cuir jaune, des encriers de buis qui sentaient bon, des cahiers cartonnés, des livres neufs avec beaucoup de notes dans le bas ; moi, mes livres étaient de vieux bouquins achetés sur les quais, moisis, fanés, sentant le rance ; les couvertures étaient toujours en lambeaux, quelquefois il manquait des pages. Jacques faisait bien de son mieux pour me les relier avec du gros carton et de la colle forte ; mais il mettait toujours trop de colle, et cela puait. Il m'avait fait aussi un cartable avec une infinité de poches, très commode, mais toujours trop de colle."

    Je vous jure que j'entendais Alphonse me susurrer à l'oreille : "toujours trop de colle, toujours trop de colle..."

    Et enfin ma mère, qui me répétait souvent dans mon enfance : "Calme-toi, tu t'énerves et tu bousilles tout..." et qui semblait veiller sur mes efforts, elle aussi...

    Enfin , j'ai avancé et la boite repose au séchage avec son extérieur en Skivertex bordeaux - il a bien fallu choisir la couleur....- et son intérieur en papier "génial" : non, il n'a rien d'extraordinaire, même s'il me plaît beaucoup... Mais mon beau-frère préféré mérite bien une boîte avec un intérieur "Léonard de Vinci", ce génie :

    Cartonnage infernal, le retour...

    L'intérieur du couvercle est prêt mais j'ai tout arrêté quand j'ai réalisé que, pour mettre des coins dorés,  

    1- il me fallait d'abord les retrouver, car je ne sais plus où je les ai rangés ....

    et 2- que ma boite devait être une boîte-livre... et que je n'avais pas préparé le couvercle complet... Mes nerfs à vif étaient incapables de supporter une nouvelle séance de cutter...

    Cartonnage infernal, le retour...

    Voilà, j'ai rangé (partiellement) mes outils, j'ai éteint, renvoyé Bernie, Alphonse et Maman se reposer et promis de terminer ma boite demain... si je parviens à conserver tous mes doigts dans la phase de découpage qui m'attend...

     

     

    « Je me lance... ou Pour distraire Bernie...Cartonnage, troisième et dernier épisode... »
    Partager via Gmail

  • Commentaires

    1
    Majo d'oleron
    Dimanche 5 Octobre 2014 à 00:19

    La Patience Christine, une bonne nuit de sommeil seront les maîtresses de ta réussite de demain j'en suis sûre, en tout cas je constate que tu n'as pas résisté à la tropezienne......

    alors a demain pour la suite. Bises et bonne nuit

    2
    Dimanche 5 Octobre 2014 à 07:10

    de toute façon il faut laisser sécher entre les différentes étapes alors une nuit ce n'est pas trop...

    à bientôt pour la suite

    bises

    Françoise

    3
    Dimanche 5 Octobre 2014 à 08:56

    Je suis sure que la tropézienne t'a donné des forces. Tu vois tu progresses et je suis persuadée que tu vas venir à bout de cette boite et avec brio en plus. Fais attention à tes doigts et bonne continuation.

    4
    Nickie
    Dimanche 5 Octobre 2014 à 09:54

    crois moi : reste à la broderie!

     



    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :